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Nos gestes simples pour la planète

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Aujourd’hui je voudrais vous faire part des gestes que nous avons mis en place afin d’apporter notre petite part du colibri dans l’écologie.

Nous n’avons pas toujours été très soucieux de l’environnement et de la planète mais je dois dire que depuis ma première grossesse, prendre soin de nous et de la Terre a pris vraiment beaucoup d’ampleur et à l’heure actuelle je suis parfois assez désemparée voire angoissée de voir à quel point nos dirigeants ne font rien pour l’environnement et comment certains foyers qui ont le temps et les moyens pourraient diminuer grandement leur empreinte carbone juste en réfléchissant un peu à leur (sur)consommation.

En ce qui me concerne, lors de ma première grossesse, j’ai rapidement souhaité utiliser des produits sains, afin d’éviter que des perturbateurs endocriniens et autres produits pétrochimiques ne puissent atteindre le fœtus et futur bébé. Exit donc tous les savons, crèmes, shampoings à compositions cracra et j’ai commencé à regarder toutes les étiquettes, à acheter bio, et avec le moins de composants possibles. De là, entre ma première grossesse puis l’arrivée des enfants, nous avons donc mis en place, petit à petit, de nombreux gestes simples. En voici le détail par catégories :

Salle de bain

J’ai d’abord supprimé les produits trop chimiques et remplacés par du plus naturel et biologique. Puis ça ne m’a plus suffi, je suis passée à un maximum de cosmétiques solides donc sans plastique. Désormais j’utilise donc :

  1. un déodorant solide

  2. du savon solide,

  3. un shampoing solide.

Ils ont l’avantage d’être fabriqués naturellement, et surtout ils sont sans contenants en plastique ! Je commande nombreux de ces produits chez Savon de Joya mais il existe aussi par exemple la marque PachamamaÏ ou Comme Avant Bio.

Pour le démaquillage, j’ai arrêté d’utiliser des cotons jetables : j’alterne entre crèmes/ laits démaquillants avec lingettes lavables et huiles démaquillantes que j’utilise directement sur le visage avec mes doigts. Je viens d’acheter le démaquillant solide de chez Comme Avant Bio, qui semble être une super solution aussi.

Pour le dentifrice, j’ai testé du solide, mais je ne suis pas encore fan. J’envisage d’essayer d’en faire un moi-même avec de l’argile blanche et du bicarbonate de soude.

En crème pour le visage, j’utilise la marque Avril ou Melvita (crème de jour et/ou BB crème). Il m’arrive aussi de m’hydrater la peau avec de l’huile de jojoba et du gel d’aloe verra achetés en magasin bio. Enfin, depuis peu, j’ai découvert la marque Oden, qui fait une huile superbe, naturelle, fabriquée en France, et qui ne nécessite que 2/3 gouttes pour tout le visage (donc très économique), en plus les flacons sont en verre et ça sent extrêmement bon.

Pour le maquillage, lorsque je me maquille, j’utilise le mascara, la poudre pour le visage et le far à paupières de chez Avril.

Je m’hydrate assez peu le corps, mais lorsque je le fais c’est avec du beurre de karité ou des huiles simples comme de l’huile d’amande douce.

Soins de bébé/enfant

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J’ai comparé de nombreuses marques de nettoyants corps et cheveux pour bébés et enfants, et j’ai choisi la marque Alphanova, très bien notée et à très bonne composition. Dans l’idéal, j’aimerais que les enfants passent aussi à des savons solides d’ici peu, mais comme ils piquent les yeux je leur prends encore des marques spéciales bébés/enfants. J’utilise aussi la crème lavante pour le corps de chez Weleda au calendula.

Pour laver les fesses de bébé, j’utilise uniquement de l’eau, et parfois du savon, avec des lingettes lavables ou un gant de toilettes quand il n’y a que de l’urine. Pour les selles en revanche j’utilise encore des cotons jetables.

Depuis les 12 mois de notre premier enfant, nous sommes passés aux couches lavables mais pas à 100%. On utilise des Hamac (marque française) et des Best Bottom Diapers (marque américaine) . Je ne pouvais pas continuer à voir autant de couches jetables partir à la poubelle tout en sachant qu’il y avait des solutions alternatives et bien moins polluantes. On utilise encore une jetable pour la nuit pour bébé, et on prend des jetables pour les sorties. Sinon, les lavables sont très simples d’utilisation, elles passent en machine à laver et les inserts (la partie qui reçoit urines et selles) passent au sèche linge (les parties extérieures sèchent très rapidement sur l’étendoir). On a choisi l’option « voile jetable » : on utilise un voile très fin qu’on met dans la couche et en cas de selles ca va dans les toilettes avec les selles, et ainsi ça ne touche pas directement la couche, donc pas de caca à nettoyer (et s’il n’y a que de l’urine le voile se lave très bien). Honnêtement, passer aux couches lavables est très intéressant d’un point de vue économique (ça coûte bien moins cher au final) et c’est vraiment simple surtout quand on a un lave linge (on lave les couches comme on lave notre linge, il suffit juste de faire un rinçage des couches avant puis de rajouter notre linge). Les couches lavables actuelles sont simples à mettre, et très jolies.

Entretien de la maison et du linge

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Depuis que j’ai acheté le Guide de la famille (presque) Zero déchet, on fait quasiment tout le ménage avec du savon noir, du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude et du savon de marseille.

On nettoie les sols avec du savon noir dilué dans de l’eau, et les surfaces avec un mélange fait maison à base d’eau, vinaigre blanc, savon noir et huiles essentielles. C’est à peu près tout. Le vinaigre blanc est aussi très efficace sur les vitres. Nous avons en revanche un produit spécial et chimique pour nos plaques cuisson, mais je suis sûre qu’une alternative existe.

Pour le linge j’alterne entre de la lessive rechargeable achetée dans un Biocoop (j’y vais avec le bidon vide et je remplis) et de la lessive fait maison avec eau, copeaux de savon de marseille, bicarbonate (parfois savons noir, en fait je teste plusieurs recettes, j’aime bien changer). Nous avons tout récemment testé une lessive faite à base de lierre (50 feuilles de lierre grimpant pour 1L d’eau : rincer les feuilles, les froisser, les mettre dans 1L d’eau et faire bouillir, puis laisser 15min à feu moyen. Laisser refroidir pendant 24h et hop c’est bon et ça fonctionne !! j’ai ajouté quelques gouttes d’huiles essentielles de lavande pour l’odeur).

Nous avons totalement supprimé de notre vie l’essuie-tout et on utilise tout simplement des serviettes en tissu et des essuie-tout lavables que j’avais commandés à une couturière sur un groupe facebook Zero Dechet.

Je déplore beaucoup l’utilisation pluri-quotidienne du jetable dans de nombreux foyers, entre l’essuie-tout qui remplace éponges/serviettes en tissu et les couches, on se demande vraiment si un jour nous aurons aussi des vêtements jetables.

Vêtements

Pour les enfants, au début nous craquions beaucoup chez des marques classiques et pas trop chères comme Zara, mais depuis peu, et surtout depuis la naissance de notre deuxième garçon, on achète principalement en seconde main (Vinted ou ressourceries), et on réutilise tous les vêtements de notre premier enfant. Lorsque je craque pour du neuf je prends des choses très basiques chez Monoprix, chez Poudre Organic ou chez Nova Mom.

En ce qui me concerne, je ne m’achète presque plus de vêtements, car j’en ai déjà beaucoup trop. Et quand j’ai vraiment très envie de me faire plaisir ou que j’ai besoin d’une pièce, je favorise des marques éthiques, en matières biologiques, si possible fabriquées en France ou du moins en Europe. J’ai par exemple craqué pour pas mal de t-shirts d’allaitement de la marque Tajine Banane, petite entreprise française, et t-shirts fabriques au Portugal.

Jeux et jouets

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C’est un vaste sujet, car je craque énormément et facilement pour de nouveaux jeux et jouets pour les enfants (dur de résister). Mais depuis peu j’essaye de me poser les questions suivantes (merci Charlotte @hellomaman sur Instagram) avant d’acheter un jouet/jeu : Est-ce pour me faire plaisir ou pour faire plaisir à mon enfant ? Cet objet sera-t-il durable dans le temps et favorise t il le jeu libre/l’imagination ? Sera-t-il utile à mes deux enfants ? Correspond-il aux intérêts réels de mes enfants (d’un point de vue du jeu ou du caractère éducatif). Quand je craque, j’essaye de prendre de beaux jouets dans des matières nobles et je privilégie notamment le bois. J’ai quelques boutiques/sites internet et marques fétiches comme Tétard et Nénuphar, Tangramm Montessori et une boutique physique près de chez moi. Chez Smallable il y a également la possibilité de voir tous les jouets « green », comme la marque PlanToys ou des jouets en plastique recyclé. Enfin pour les plus petits il y a aussi de très beaux jouets d’éveil Nova Mom. Pour les marques moins éthiques, on se laisse tenter par Playmobil® et Lego®, qui ont l’avantage de durer très longtemps, et d’être du jeu libre et de construction.

J’ai appris et pu observer que plus l’enfant a de jouets, moins il y joue, donc globalement, on essaye quand même maintenant d’en avoir le moins possible.

On met totalement de côté les marques qui ont un impact négatif sur la planète (piles/plastique), qui proposent en plus des jouets hyper-stimulants au niveau visuel (trop de couleurs ou de lumières) ou sonore (musiques) et n’ont absolument aucun intérêt pour le jeu libre/l’imagination/l’éveil sensoriel/ l’éducatif (comme la marque VTech®).

Quand des gens nous offrent des jouets qu’on a déjà ou qu’on ne souhaite pas, on met de côté pour donner/offrir à quelqu’un d’autre qui souhaite vraiment, ou mettre dans la maison de campagne. En général on constitue des listes afin d’éviter le superflu et l’inutile, mais certaines personnes ne souhaitent pas choisir sur une liste. C’est sûr que c’est dommage car bien souvent ce qui est alors offert ne sera pas utilisé, mais globalement les gens qui nous connaissent bien jouent le jeu.

Les enfants reçoivent encore trop de choses à mon goût (d’un point de vue vestimentaire et jeux/jouets).

Livres

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Que ce soit pour les enfants ou pour moi, nous achetons encore pas mal de livres, mais j’achète quasiment toujours dans des petites librairies indépendantes physiques (pour éviter l’envoi de colis, diminuer l’emprunte carbone et l’utilisation d’emballage). Depuis peu j’ai découvert RecycLivre, où je peux commander certains livres recyclés, et ainsi éviter d’acheter neuf. J’emprunte aussi beaucoup de livres à des ami.e.s et je propose les miens afin de produire moins de neuf.

Cuisine/alimentation

En cuisine, nous trions bien sûr nos déchets, et nous avons le projet d’installer un compost dans notre petit jardin. Mais nous essayons surtout de gaspiller le moins possible, de réfléchir à nos achats, et de manger mieux.

Ça n’a pas été simple de changer les habitudes alimentaires, car j’ai grandi dans une famille où il y avait toujours beaucoup de nourriture, pas forcément très saine (le fameux tiroir à goûters bien cracra et plein d’huile de palme), où on mangeait beaucoup de viande et où on jetait facilement à la poubelle (le nombre d’assiettes de restes que j’ai pu voir jetées). De plus je n’ai pas vraiment appris à cuisiner. Heureusement, mon mari cuisinait assez tôt, et plutôt très sainement (légumes de saison, peu de sel, huile d’olive plutôt que du beurre) donc j’ai un peu appris à cuisiner et réappris à manger avec lui, et heureusement.

Désormais nous mangeons assez sainement avec des produits de saison et de qualité, nous achetons très peu de produits transformés, nous évitons au maximum les emballages, nous cuisinons pas mal et nous essayons de ne jamais trop acheter pour ne pas gaspiller et jeter.

De mon côté je ne mange plus de viande, car je ne sais que trop bien quelles conséquences ça a au niveau environnemental (et parce que la cruauté envers les animaux et les méthodes d’élevage m’écœurent) ainsi que pour ma propre santé.

Enfin, nous sommes dans une AMAP, qu’est ce que c’est?

Une AMAP est une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne qui met en contact direct producteurs et consommateurs, qui sont au passage acteurs dans l’association (distributions de paniers, aide une fois par an sur la ferme et avance financière pour certains produits). Ainsi, avec notre AMAP nous récupérons chaque semaine un panier de légumes de saison arrivés directement de chez le producteur local. Via cette AMAP, nous récupérons aussi pour mon mari et les enfants, des volailles, des œufs , des Saint-Jacques, de l’huile d’olive, des olives, des tisanes et aromates.

Nous complétons en allant le plus possible au marché, et on évite autant que possible les Super/Hyper marchés (nous y allons globalement pour la nourriture du chat, le papier toilettes, la litières et quelques produits alimentaires non trouvés ailleurs). Sinon nous faisons nos courses en magasin bio en faisant toujours attention à la provenance des produits, et en surveillant les étiquettes (pas d’huile de palme par exemple).

On achète le plus possible en vrac avec nos sachets en tissu réutilisable (pâtes, riz, céréales, lessive, légumineuses), et comme nous ne mangeons quasiment pas de viande/poissons et produits frais, nous jetons très peu (les aliments secs d’un régime plutôt végétarien se conservent bien longtemps).

Nous n’achetons presque jamais de gâteaux/biscuits industriels : on mange des fruits, des purées de fruits ou des gâteaux faits maison. Mais bien sûr par manque de temps nous avons parfois quelques biscuits bios dans les placards. Attention, les magasins Bio sont loin d’être parfaits, on y trouve tout et n’importe quoi, des produits qui ne sont pas de saison, qui viennent de loin, ça a l’avantage d’être bio mais c’est tout.

Comme les enfants sont allaités au sein (3 ans pour le grand et toujours en cours pour bébé), nous n’utilisons pas d’emballages et laits reconstitués, ce qui a un gros avantage écologique et économique.

On pourrait améliorer encore grandement les choses au niveau alimentation, en prenant plus de produits directement chez des producteurs (type AMAP) comme le pain, les pâtes, le riz, la farine, mais nous avançons petit à petit et en s’investissant un peu plus, en se plaçant comme acteurs et pas seulement comme consommateurs, mais on fait ce qu’on peut à ce stade de notre vie avec deux enfants en bas âge et en travaillant tous les deux.

Je crois avoir fait le tour, pour conclure, dans tous les domaines on se demande toujours : peut-on éviter ces déchets ? Peut-on se fournir ailleurs, chez un producteur local, qui travaille de façon éthique ? Peut-on se passer de certaines choses ? Peut-on privilégier la seconde main/l’occasion? Peut-on choisir de la qualité plutôt que de la quantité ? Bref peut-on faire avec moins ?

Crédits photos: Christian Holzinger, Picsea, Christin Hume via Unspash

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